Pour informations suite à pas mal de techniciens DARTY qui se sont fait avoir avec ce radar entre Mars et Juillet 2020 La vitesse a été limitée à 50 km/h sur la bretelle
Pour informations suite à pas mal de techniciens DARTY qui se sont fait avoir avec ce radar entre Mars et Juillet 2020
La vitesse a été limitée à 50 km/h sur la bretelle de l’A3, à proximité du chantier de démolition de l’A186, à Romainville (Seine-Saint-Denis). Les conducteurs qui n’ont pas vu les panneaux cachés par les herbes lancent une pétition et demandent l’annulation des PV.
Par Claire Guédon
Le 27 juillet 2020 à 21h19
Trois, quatre, parfois six amendes à 90 euros reçues en même temps dans la boîte aux lettres. La découverte de l’existence d’un radar provisoire sur l’A3 et de l’abaissement de la vitesse à 50 km/h, à hauteur de Romainville a été douloureusement salée pour des dizaines de conducteurs. Ils ont décidé de se regrouper pour demander l’annulation des PV. Une pétition a été lancée en fin de semaine dernière et deux pages Facebook ont été ouvertes en juillet pour recueillir les témoignages qui se multiplient.
Leur bête noire est apparue à la fin février, moins de deux semaines avant le confinement. Trapu, solide sur ses appuis, un radar chantier est posé dans un renfoncement au pied d’un pont enjambant l’autoroute A3. Et flashe avec constance les conducteurs qui déboulent au-dessus de 50 km/h, en provenance de Montreuil et Paris. Sur cette très longue bretelle, se croise le flux de véhicules sortant ou entrant, à proximité du gigantesque chantier de démolition de l’A 186.
Auparavant limitée à 70 km/h, la vitesse a été réduite de 20 km/h et les voies de circulation balisées en jaune. Mais voilà, le confinement est arrivé, peu de gens ont circulé et les quelques-uns qui ont pris une contravention ne l’ont parfois reçue qu’au bout de plusieurs semaines… Et avec le printemps, la végétation a fait son œuvre, engloutissant les nouveaux panneaux de signalisation et les rendant peu visibles, après le 11 mai.
«Je pourrais ne plus avoir de permis»
« Je fais partie de la première vague des personnes flashées entre les 2 et 10 mars, confie Sarah Abramowicz, une Parisienne qui part du XXe arrondissement pour aller travailler à l’hôpital de Montreuil. Je ne me suis rendu compte de rien et ma surprise a été grande quand j’ai reçu cinq PV entre le 4 et 7 juin. Par chance, j’avais mes douze points et j’ai ensuite été arrêtée parce que j’étais enceinte. Sinon, je pourrais actuellement ne plus avoir de permis ! »
La plupart des dépassements sanctionnés sont d’ailleurs peu élevés. « Nous avons été flashés à 59 et 62 km/h en juin et juillet », détaille Elsa, qui emprunte cet itinéraire une fois par semaine. « Je roulais à 67 km/h », confirme Niouma Kante, qui pensait être sur une zone limitée à 70. « Les conducteurs qui se sont fait piéger ne sont pas des fous du volant, renchérit Sarah Abramowicz. Ce sont des gens qui n’ont pas de problème d’excès de vitesse ou avec le Code de la route. Ils font des déplacements pour leur vie quotidienne ou leur travail. »
«Un attrape-nigaud»
A chaque fois, c’est en moyenne 1 point en moins et 90 euros d’amende pour les contrevenants. « J’ai payé les quatre premières », poursuit Sarah Abramowicz. « C’est un attrape-nigaud et c’est scandaleux », s’agace Niouma Kante.
Sigride Bany, elle-même avocate a reçu trois PV à la mi-juillet, pour des infractions datant de juin. Avec d’autres conducteurs, elle étudie la possibilité d’aller en justice pour obtenir l’annulation des amendes, si l’Etat ne veut rien entendre.
L’incrédulité est telle parmi les automobilistes qu’ils sont plusieurs à avoir refait le trajet litigieux pour débusquer les panneaux de vitesse et de radar. Certains ont même installé une caméra dans leur voiture, d’autres ont laissé leur passager filmer au smartphone, à la recherche de la bête noire. Et effectivement, leurs images montrent des panneaux de radar et de vitesse invisibles, noyés derrière les herbes folles et buissons.
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Le talus défriché le 25 juillet
La Direction des routes d’Ile-de-France (DiRIF), service d’Etat chargé notamment de l’entretien a été alertée la semaine passée. « Nous avons été contactés sur notre site Internet par des usagers et avons saisi nos équipes. Nous avons aussi informé la préfecture de Seine-Saint-Denis », confirme la Dirif. Le talus où sont posés les panneaux d’abaissement de vitesse et de présence de radar a été défriché le 25 juillet, selon les usagers qui ont de nouveau filmé le tronçon.
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D’autres jugent par ailleurs la limitation dangereuse : « Ce tronçon est aussi une voie d’accélération pour ceux qui veulent récupérer l’A3. Comment s’insérer à 50 km/h sur une autoroute sans prendre de risques ? », demande Sigride Bany. De son côté, la Dirif rappelle que ce radar est là pour « inciter les usagers à lever le pied afin de protéger les équipes sur le terrain et limiter la violence du choc en cas d’accident ».
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